Les régions arctiques et subarctiques couvrent une vaste superficie de notre planète. Les écosystèmes aux caractères exceptionnels qu’on y retrouve abritent une faune et une flore fascinante qui demeurent à ce jour relativement peu étudiées en raison de leur inaccessibilité.
Toutefois, les plus récentes recherches du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) concluent que les régions nordiques se réchauffent aujourd’hui deux fois plus rapidement qu’ailleurs sur la planète.
NASA’s Scientific Visualization Studio. Data provided by Robert B. Schmunk (NASA/GSFC GISS).
Ce réchauffement, causé par les activités humaines, a un impact majeur sur la banquise arctique, tant du point de vue de sa superficie que de l’âge et de la densité de la glace qui la constitue.
NASA/Goddard Space Flight Center Scientific Visualization Studio
Outre ses impacts sur la diminution de la banquise arctique, le réchauffement climatique affecte également la flore nordique, qui doit composer avec une modification des saisons de pousse et avec davantage d’événements climatiques extrêmes.
Compte-tenu de ces phénomènes nouveaux, le réchauffement du climat rend donc les écosystèmes nordiques particulièrement vulnérables et sujets à plusieurs transformations radicales dans les prochaines décennies.
En parcourant le territoire en autonomie et de façon continue, sur toute la longitude du Canada, l’expédition AKOR offre une opportunité unique d’étudier ces écosystèmes nordiques, surtout la forêt boréale, non seulement de manière ponctuelle, mais aussi dans son ensemble.